Nos croyances limitantes

À la base de tout processus de transformation, arrêt sur nos croyances, ces représentations qui nous sont propres, que nous avons savamment échafaudées et dont nous avons la certitude qu’elles sont valables, incontestables, tangibles, vraies.

Elles immatriculent nos actions journalières, notre perception de l’univers et de l’humanité, nos affirmations sur nous-mêmes, nos jugements sur les autres.

Ordinairement, nos freins, nos blocages, nos nœuds quotidiens proviennent de quelques-unes de ces croyances désignées alors comme limitantes. C’est de nos croyances que nous tirons notre robustesse ou notre abattement. (Rien à voir avec la religion. Il y a une distinction entre l’intensité glanée dans la religion et celle qu’on puise d’un effort d’analyse et de remise en question de soi. D’un côté nous nous basons sur une puissance transcendante afin qu’elle nous accorde l’énergie de nous accomplir ; de l’autre, nous tirons cette force en nous-même avant de l’explorer ailleurs.)

Mais alors, n’est-ce pas assez d’imaginer tout bonnement que nous sommes prodigieux pour subitement nous transformer ? Tout n’est pas si facile quand bien même il y a un fond d’exactitude dans cette manière de procéder.

Croire en soi n’est pas aisé ; continuellement se bagarrer contre ses causeries intestines, enfouir la petite voix qui désespère en faveur de celle qui affirme : « tu peux, et tu vas le faire ». La petite voix péjorative concernée se dénomme croyance limitante.

Une croyance limitante est un aveuglement de notre entendement qui nous fait présumer que l’on n’est pas apte à accomplir certaines choses. Elle provient fréquemment de notre éducation ou de notre vécu -surtout de nos insuccès-.

Ces croyances trompeuses sont vénéneuses car elles endiguent notre potentiel, elles compriment nos capacités. Elles sont aussi vicieuses : plus on en est convaincu, plus on tentera de trouver des démonstrations qui les confirmeront.

Même les individus qui prospèrent ou qui ont l’air inaltérables connaissent des épisodes de scepticisme thétique. Le contraste prédominant, c’est que ces personnes ont assimilé que tout est réalisable dès lors que l’on estime franchement ses aptitudes.

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur ces choses ».
Epictète

Voici un squelette type de croyances limitantes :

– J’aimerais bien faire ça MAIS…
– Ce n’est pas fait pour moi.
– Je suis trop (âgé.e, gentil.le…) ou au contraire pas assez (sportif.ve, fort.e…) pour faire ça.
– On ne me laisserait pas faire ça.
– C’est différent pour les autres.
– Je ne suis pas à la hauteur,
– Je suis nul.
– Personne ne m’aime,
– C’est égoïste de vouloir se faire plaisir,
– À 50 ans, on ne peut plus être embauché,
– L’argent ne fait pas le bonheur,
– On ne peut pas tout avoir dans la vie,
– Une femme ne doit pas se mettre en colère,
– Un homme ça ne pleure pas,
– Je ne suis pas capable de faire ça, …

De la même façon, vous avez des croyances « aidantes », celles qui permettent de vivre entièrement et vous font réussir.

Par exemple :

– Je vais y arriver,
– Je suis capable de réussir,
– Je suis compétent dans tel domaine,
– J’ai un vrai talent pour …,
– À tout âge, on peut se reconvertir,
– Mes rêves sont accessibles,
– Je sais résoudre les problèmes,
– J’ai le droit d’exprimer mes émotions,
– Je suis créatif,
– Internet, c’est un outil formidable,
– J’ai un bon relationnel, …

Alors prêts à vous reprogrammer ? Vous désirez bâtir et alimenter des convictions positives, qui reposent sur vous, vos points de vue et vos valeurs ? Des convictions au service de la vitalité et du couronnement de vos objectifs ?

Pour vous libérer de vos croyances limitantes et aboutir, pensez au coaching !