La beauté est dans l’œil de celui qui regarde

Comment regardons-nous le monde et les autres ?

Nous voyons le monde à notre façon ; et c’est le reflet de notre univers que nous percevons. A chaque niveau de conscience correspondent des perceptions et des émotions dominantes différentes.

À quelle occasion vous arrive-t-il de vous retrouver face à quelqu’un et de vous sentir à des années lumières de cette personne ? Vous n’avez aucune idée de ce dont elle parle, ne la comprenez pas ou avez simplement l’impression d’être ailleurs.

Votre réalité est autre. Cela peut s’expliquer par le fait que vous n’êtes pas au même niveau de conscience l’une et l’autre.

Souvent, nous recherchons des causes extérieures qui entravent notre cheminement avant d’accepter notre propre responsabilité pour notre vie. Chaque être humain est porteur d’un projet, d’une aventure, d’une potentialité souvent bien plus grande que ce qu’il imagine.

Dans quelle mesure la vie qui est en nous peut-elle faire la différence sur cette Terre ?

  • Quelles sont les valeurs fondamentales qui nous animent ?
  • Quelles sont nos possibilités de développement ?
  • Quel est notre niveau de conscience individuel ou collectif ?
  • Comment transformer sa quête en joie ?

L’humanité évolue par étapes, en fonction de stades de conscience différents. Ce siècle nous offre de voir cohabiter de près et dans le même temps différents systèmes de valeurs issus de cultures différentes. Autour de nous, et au sein de chacun d’entre nous.
Le modèle de la Spirale Dynamique possède de vastes usages congruents dans l’entreprise, car il déverrouille nos incompréhensions d’un monde qui change vite, et auxquelles les sociétés doivent s’adapter. Puissant pour appréhender l’environnement dans lequel une organisation évolue !

  • Qu’est-ce qui fait l’entité de l’entreprise ?
  • Qu’est-ce que la culture de l’entreprise, ses modes de fonctionnements, l’organisation du travail, la vision de son dirigeant, nous disent du niveau d’existence dominant ?
  • Quelles sont les valeurs profondes qui conduisent ses clients à utiliser les services et produits de cette entreprise ?

Outil précieux aussi pour comprendre les relations interpersonnelles dans le travail. Par exemple, quand un ensemble d’êtres (managers, services, départements…) présumés travailler ensemble vont à l’encontre les uns des autres ou s’affrontent, du fait de leurs représentations du monde (niveaux de conscience) dissemblables.

Exiger que l’autre – quels que soient son titre, sa fonction, son statut – change sa vision du monde est sans doute condamné d’avance : c’est un mouvement interne qui ne saurait être contraint. L’adoption d’une modification de niveau de conscience découle, soit d’une conjoncture de troubles, (personnels et/ou professionnels), d’une crise, de l’imbroglio à s’adapter à un nouvel environnement, soit d’un travail de développement personnel.

Exemple d´un manager ayant besoin d´un nouveau défi

1 – Ce manager a déjà affirmé ses valeurs motrices personnelles. Il accorde de l’importance aux relations, se remet en cause, exprime un profond désir de changement, souhaite mettre en adéquation ses objectifs professionnels et ses ambitions dans la vie, enfin, se consacrer à des projets utiles à autrui.
2 – À son avis, son entreprise se concentre avant tout sur la productivité et les résultats financiers. Elle ne poursuit aucun objectif d´intérêt général. Elle manifeste peu d’ouverture au changement.
3 – Ce cadre aspire à œuvrer en faveur d´une cause, au sein d´une entreprise dynamique et en pleine évolution, parmi une équipe impliquée et solidaire. Il est peu probable que sa société dans un court délai, change de culture en l´absence de tout appétit et de toute volonté de transformation.
Le manager en question quittera l´entreprise.

Les démarches qui fonctionnent, qui sont profitables et qui épanouissent les individus ont le pouvoir de rayonner autour d’elles. Et les paliers s’atteignent pas à pas :
« Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres »
Confucius